lundi 13 février 2012

Bonne St-Valentin!


L'amour

L'amour.
La seule force.
La seule vérité.
L'amour.
Ce qui nous propulse et ce qui nous appelle.
L'amour.
Ce qui nous compose et ce qui nous attend.

L'amour.
Comment douter de l'amour?
L'amour donne vie à tout ce qui est.
En vous familiarisant avec l'énergie de l'amour,
vous re-connaîtrez l'Unité.
Vous saurez reconnaître l'amour
en tout être et en toute chose
et cette vision vous aidera
à dépasser enfin les jugements,
les peurs, les différences, l'indifférence.

L'amour.
Comment parler de l'amour?
L'amour se ressent.
L'amour vibre à un taux d'intensité
adapté à la capacité
qu'a l'humain de l'accepter
à ce point de son évolution.
Lorsqu'on s'ouvre à plus d'amour,
on grandit.
Lorsqu'on s'ouvre à plus d'amour,
on en appelle l'essence
et on l'aide à s'incarner.

L'amour.
...

(Lire le texte au complet dans la rubrique Textes)



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mercredi 1 février 2012

Bonne et lumineuse Chandeleur!

Soyons des allumeurs de réverbères!
Pendant les mois d’hiver, alors que l’activité extérieure se modifie et s’apaise, quelle joie profonde que de libérer un peu plus de temps pour la méditation et pour la lecture des mystères de l’esprit. Depuis la petite enfance, je suis, comme vous l’êtes sans doute aussi, irrésistiblement fascinée par le sens profond de l’existence. Rien ne m’allume davantage que d’y réfléchir. Il y a quelques années, le matin de la chandeleur, le 2 février, alors que je laissais mon âme libre d’explorer l’indicible, j’ouvris les yeux et en regardant par la fenêtre m’apparut une grosse allumette, comme en témoigne la photo qui accompagne ce petit mot.
Oh! Je sais bien que le soleil s’était posé « par accident » sur le dessus du mat du drapeau de la Terre, mais mon âme fut profondément nourrie par ce symbole, cette image forte. Je me dis que la Lumière du monde était bien descendue parmi nous, que ce n’était qu’une question de temps avant que nous le sachions tous et toutes et que la certitude de cette profondément joyeuse réalité s’installe. Je me dis que j’ai bien de la chance d’être là, vivante sur cette terre à ce temps-ci de l’histoire de l’humanité.
Je suis responsable de la continuité. Cette continuité dépend de la conscience que j’accepte de porter et d’appliquer à tous les domaines de ma vie. Nous sommes la terre qui devient consciente d’elle-même. Comme je lisais dernièrement : « La terre fut une masse de feu et de lave. Maintenant, elle chante l’opéra… » La science a beau me dire que l’humanité n’a que 10,000 ans d’histoire, je sais bien qu’elle date de bien plus loin. Que l’humanité vivait dans le monde de l’esprit bien avant qu’elle n’ait créé sa forme dans la matière. Je sais que nous faisons partie d’un voyage qui dépasse l’imaginable, en tant qu’êtres cosmologiques. Penser à ceci me donne des chaleurs et des vertiges. Alors s’éveillent dans mon âme des représentations vivantes et infinies, sans lesquelles la vie me paraîtrait maintenant bien étriquée.
Dans ces méditations éveillées, je trouve un support pour ma volonté, une assise pour ma mission, un sens à la vie et à la mort qui se succèdent en moi et autour de moi. Dans ces domaines immenses, je découvre des forces de vie qui me fournissent la force et le courage de faire face à un nouveau printemps, à un nouvel éveil.
Je remercie l’hiver de donner inlassablement vie au printemps. Je remercie l’indispensable silence et sa richesse de réflexion de donner vie à l’action. Le silence fertile est toujours gagnant.
Ma vie est un peu beaucoup chamboulée ces derniers temps, en fait depuis le temps des Fêtes. Je réponds trop peu à mes courriels et ne donne pas souvent de nouvelles. Même mon blogue est un peu plus au neutre. Il est des moments dans la vie où davantage nous est demandé et où notre temps semble ne plus nous appartenir autant. Ma mère a eu 90 ans en juin. Jusqu’à cette année, elle était très autonome, vivant dans sa propre maison et assumant merveilleusement bien sa propre survie. Une grâce extraordinaire ! Ma sœur Hélène et moi l’aidions avec ses courses, une femme du village l’aidait au ménage, et c’est tout. Elle était active quoique ralentie, marchant tous les jours, faisant ses petits repas, écoutant des livres sur son ipod et tricotant des petites merveilles. Tout a basculé depuis Noël. Ma sœur a dû s’installer chez elle au village. Nous ne pouvons plus la laisser seule. Elle est en drastique perte d’autonomie et sa mémoire faillit de plus en plus chaque jour. Elle accepte mal ce qui lui arrive, comme si ce vieillissement subit était une maladie et non comme faisant partie éventuellement de la courbe naturelle d’une vie longue et agréable. Je remplace Hélène plusieurs heures par jour afin qu’elle ait un répit. Nous nous partageons les tâches domestiques et le support moral incessant.
Tout ceci me porte à réfléchir beaucoup, sachant très bien que nous sommes tous confrontés à notre mortalité. Ça me fait du bien de penser que la Chandeleur arrive, que l’hiver cèdera éventuellement le pas au printemps. J’ai commandé mes semences pour le potager et je vais bientôt partir quelques vivaces sur la table lumineuse.

Le sarrasin pour les crêpes de la Chandeleur


Petits faits divers trouvés ici et là sur la Chandeleur

Fête des chandelles, de tradition catholique romaine et orthodoxe, la Chandeleur célèbre originellement la présentation de l'enfant Jésus Christ au Temple, précisément 40 jours après sa naissance (Le 2 février est le quarantième jour après Noël). 
C'est en mémoire de cette présentation rituelle au temple, qu'à partir de 492 fut organisée une procession annuelle, au cours de laquelle étaient allumés des cierges bénis, que les gens rapportaient chez eux après la cérémonie. La fête de la Chandeleur tire d'ailleurs son nom du latin festa candelarum (fête des chandelles). On allume des chandelles pour éloigner le mal et rappeler que le Christ est la Lumière du monde. La fête commémore aussi la purification (relevailles) de la mère de Jésus.

 C'est lors de l'une de ces processions qu'est né le traditionnel partage des crêpes. Afin d'encourager et de récompenser les nombreux pèlerins venus jusqu'à Rome pour fêter la Chandeleur, le pape Gélase 1er leur distribua des crêpes (de crispus, ondulé en latin), appelées "oublies" en ce temps, donnant ainsi naissance à une tradition toujours respectée. La fête est à mi-chemin entre le solstice d’hiver et l’équinoxe de printemps. Plusieurs pays y voient le commencement du printemps! Pas le cas ici, dans notre froid Québec, où le printemps est encore bien loin. Mais il faut bien se donner de l’espoir, n’est-ce pas, pendant ce mois de tempêtes de neige et de grands vents.
Dans le monde paysan, le 2 février symbolise également la sortie de l'hiver et le retour au travail agricole. Les chandelles bénies étaient donc conservées par les paysans superstitieux qui les rallumaient dans le but de protéger les futures récoltes. Avec le temps, les crêpes devinrent également un témoignage d'allégeance des fermiers envers leurs seigneurs, qui s'en voyaient offrir chaque année.

Comme c'est le cas pour bon nombre de fêtes, il règne autour de la Chandeleur une atmosphère de superstition encore présente aujourd'hui. Nombreux sont ceux qui continuent à faire sauter leur première crêpe de la main droite, un Louis d'or dans la main gauche. D'autres encore jetaient cette première crêpe par dessus l'armoire, toujours par superstition...
 On dit aussi que les crêpes, par leur forme ronde et dorée, rappellent le disque solaire, évoquant le retour du printemps après l’hiver sombre et froid.

Le sarrasin et la chandeleur
Le sarrasin est une plante venue d'Asie. On estime l'apparition des premières galettes à 7 000 avant notre ère. A l'époque, elles étaient préparées à partir de toutes sortes de céréales et entraient dans la nourriture de base, au même titre que les soupes et les bouillies.

Le sarrasin, ou blé noir, a fait son apparition en France au XIIème siècle au retour des Croisés, à qui l'on doit l'importation de cette plante d'Asie. Car contrairement à son nom, le sarrasin n'a rien du blé, et appartient aux polygonacées comme l'oseille ou la rhubarbe, même si de par sa culture et son utilisation on a tendance à le classer parmi les céréales. 

Si la Bretagne est connue pour être la patrie des galettes de blé noir, c'est parce que les terres et le climat tempéré de ce pays convenaient parfaitement à la culture du sarrasin. On surnomme par ailleurs cette plante, plante des 100 jours, en référence à sa culture qui s'étend sur trois mois de juin à la fin du mois d'août.

Le froment étant réservé aux riches propriétaires, longtemps le sarrasin, et notamment les galettes, a fait office de pain dans les bouillies et les soupes qu'il rendait plus consistantes. Ce n'est qu'à la fin du XIXème siècle, et la démocratisation du pain au froment, que le sarrasin a perdu de son influence dans la gastronomie.
La galette comme on la consomme encore aujourd'hui était plutôt une spécialité de la Haute Bretagne. On la garnissait de viandes, de jambon, de saucisses, de fromage et de poissons. En revanche, la crêpe de sarrasin, était beaucoup plus fine et croustillante. Cette texture particulière, qui rendait son garnissage difficile, justifiera d'ailleurs son abandon progressif au profit des simples galettes. 

Si de nos jours, certains ajoutent des œufs, du beurre, voire du lait ou de la farine de froment afin d'obtenir une galette plus souple et colorée, la recette d'eau, de sel et bien sûr de sarrasin, demeure la même depuis bientôt 1 000 ans.

Avant même l'utilisation généralisée du froment, on consommait déjà des crêpes sucrées. Celles-ci étaient faite à base de sarrasin auquel on ajoutait des œufs, du sucre et des épices comme la cannelle.

Populaires sur l'ensemble du territoire français, les crêpes, telles qu'on les connaît aujourd'hui, n'existent finalement que depuis un peu plus d'un siècle. 
Elles possèdent différents noms selon les régions et le fait qu'elles soient fines, épaisses, croustillantes, moelleuses, grandes ou petites. On les connaît par exemple sous le nom de tantimolles en Champagne, vautes dans les Ardennes, roussettes en pays d'Anjou ou encore crupets en Gascogne.
De nombreux proverbes sont également associés à la Chandeleur. En voici quelques-uns :

À la Chandeleur, l'hiver se meurt ou prend vigueur.

À la Chandeleur, la neige est à sa hauteur, ce qui signifie que c'est souvent à cette date que l'épaisseur de la neige est à son maximum, au Québec.

À la Chandeleur, le jour croît de deux heures.

À la Chandeleur, grande neige et froideur.

À la Chandeleur, le froid fait douleur.

À la Chandeleur, au grand jour, les grandes douleurs.

Si la louve se met au soleil le 2 février : six semaines d'hiver derrière.

Si la chandelle est belle et claire, nous avons l'hiver derrière. Si le ciel n'est ni clair ni beau, nous aurons plus de vin que d'eau. (Bordelais)
Rosée à la Chandeleur, Hiver à sa dernière heure."
Mexique
C’est l’occasion de manger des tamales. C’est aussi un jour férié. Le tamal est une papillote amérindienne préhispanique (elle aurait plus de 5000 ans), qui est préparé à partir de farine de maïs —ou purée sèche de haricots, voire un mélange de plusieurs farines— cuite avec de la chaux, de l'huile (au Mexique on utilise du saindoux), du bouillon, et puis, souvent, un dernier ingrédient qui peut être salé (viande, ragoût) ou sucré (fruit, souvent raisin ou ananas); le tout enveloppé dans des feuilles d'épi de maïs, mais qui peuvent être aussi des feuilles de bananier, puis cuit à la vapeur.
États-Unis et Canada
La célébration de la Chandeleur a été remplacée par le jour de la marmotte.
Le jour de la marmotte (Groundhog Day en anglais) est un événement célébré en Amérique du Nord le jour de la Chandeleur, soit le 2 février. Selon la tradition, ce jour-là, on doit observer l'entrée du terrier d'une marmotte. Si elle émerge et ne voit pas son ombre parce que le temps est nuageux, l'hiver finira bientôt. Par contre, si elle voit son ombre parce que le temps est lumineux et clair, elle sera effrayée et se réfugiera de nouveau dans son trou, et l'hiver continuera pendant six semaines supplémentaires. Les traditions liées au réveil des animaux dits "dormeurs" à la chandeleur sont d'origine européenne. Selon les pays et les latitudes, l'animal attaché à ce folklore change. La prévision d'une marmotte en particulier peut être correcte pour un hiver prolongé avec ciel clair ou un hiver doux avec un ciel nuageux, ou finalement totalement mauvaise avec ces deux situations. Comme il y a trois cas possibles, le hasard donnerait une prévision sur trois correcte soit 33%.
Les promoteurs de l'événement prétendent que le rongeur est correct entre 75% et 90% du temps mais une étude du Service météorologique du Canada, fait sur 30 à 40 ans et comptant treize villes, montre que la précision n'est que de 37%, une différence non significative avec le hasard. Le National Climatic Data Center des États-Unis note une efficacité semblable à 39%.



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